La journée de la Saint-Valentin est de retour, cette célébration Hallmark de l’Amour. J’ai abordé cette journée de plusieurs façons au fil des ans, parfois en regardant d’un mauvais œil le caractère commercial qu’on lui avait attribué, parfois avec le cœur plus léger. Voici mes réflexions sur la Saint-Valentin de 2021.
L’idéal serait d’éprouver de l’amour tous les jours, pas seulement une fois par an. La plupart d’entre nous pensent à l’objet de notre amour, qu’il s’agisse de gens ou de choses, plus souvent que seulement le 14 février. Mais profitons de cet éclairage braqué sur l’amour cette année pour voir ce qui se cache dans l’ombre.
Il y a plus de sortes d’amour que celle qui nous vient à l’esprit lorsqu’on pense aux cœurs et aux chocolats. Il y a l’amour que nous éprouvons pour notre première famille, si nous avons eu la chance d’en avoir eu une bonne : parents, frères et sœurs, tantes, oncles et cousins. Cet amour change avec le temps, au fur et à mesure que nous avons moins besoin d’eux et que nous voulons, peut-être, plus. Une fois adultes, nous voulons vivre seuls, mais ces gens qui nous connaissent depuis que nous n’étions que des embryons nous sont particulièrement chers. Ils nous ont vus grandir et nous épanouir, nous tenir debout, tomber, puis nous relever. Ils ont été témoins de nos premiers pas professionnels, de nos réussites et de nos périodes d’apprentissage, parfois en ligne droite, parfois en suivant des chemins sinueux. Nous sommes passés de dépendants à indépendants, d’antagonistes à coopératifs. Ou nous nous sommes peut-être éloignés et allons profiter de cette occasion que nous offre la Saint-Valentin cette année pour nous rapprocher.
Si vous avez des enfants, vous connaissez le défi de rester un phare lorsqu’ils trébuchent sur leurs jambes de poulain en apprenant à marcher et à courir, au sens propre comme au sens figuré. Parfois, leur chute est si brutale qu’ils ne se relèvent pas et il n’est pas facile de trouver un cœur aimant dans ces situations. L’amour parental est une forme d’amour particulière, que l’on présente comme inconditionnelle et éternelle. Nous n’avons pas tous une relation de ce genre avec nos enfants – il y a toutes les nuances de relation dans chacun de ces contextes – mais tant que nous respirons, il y a une possibilité d’amélioration, d’enrichissement et de rédemption.
Et qu’en est-il de nos amis ? Je suis reconnaissante d’avoir une amie depuis l’âge de huit ans et de nombreux autres qui se sont ajoutés par la suite. Prendre soin de ces amitiés a porté tant de fruits au fil des ans que je sais que je n’aurai jamais faim. Bien sûr, il y a un effort à fournir, mais il est facile de le faire en voyant le tout comme une entreprise joyeuse, plutôt qu’une tâche fastidieuse. Nous pouvons même avoir des amis qui ne nous rendent pas notre amour, qui ont besoin de nous d’une manière ou d’une autre et à qui nous donnons sans penser à recevoir en retour. Ce sont probablement les personnes qui ont le plus besoin de nous !
Si vous avez la chance d’avoir trouvé un amoureux ou une amoureuse, peut-être même plusieurs dans votre vie, il s’agit là aussi d’une relation spéciale. Une relation dans laquelle nous pouvons profiter de la présence harmonieuse d’une autre personne qui nous supporte dans nos problèmes quotidiens avec les finances, le travail, les loisirs, les soins familiaux et les divergences d’opinions. C’est une soupe intéressante et nourrissante, qui peut nous aider à devenir des êtres humains flexibles et aimants.
L’amour est peut-être comme le levain : il croît tout seul, mais si vous ne le nourrissez pas et que vous continuez à vous en servir, il finira par ne plus y en avoir. Un bon départ nous donne la générosité de partager cette richesse avec ceux qui ont besoin, qui en ont moins. J’adore les chocolats, les cœurs et les fleurs, mais j’aime encore plus un cœur généreux. À qui donnerez-vous les trésors de votre cœur aujourd’hui et tous les jours?