Ce titre serait un adage polonais qui est devenu populaire sur les réseaux sociaux. Un de mes clients me l’a fait connaître récemment. Savoir comment identifier ce qui est une de vos responsabilités et ce qui ne l’est pas me semble être une compétence qui vaut la peine d’être acquise. Il ne s’agit pas de dire cavalièrement « pas à moi de faire ça ». C’est plutôt de savoir ce sur quoi vous pouvez exercer un contrôle ou une influence et ce sur quoi vous ne pouvez pas, et comment vous libérer de fardeaux inutiles et de situations sans issue. Nous assumons volontairement la plupart de nos responsabilités dans la vie, mais certaines d’entre elles ne nous appartiennent pas vraiment, ou ne font pas ressortir nos meilleures qualités ni mettre nos forces à profit. Si nous pouvions arrêter d’assumer les responsabilités des autres et nous concentrer davantage sur les nôtres, nous pourrions nous retrouver avec plus d’énergie, de patience et de temps pour les choses importantes.
Une amie vient de me demander ce qu’elle pouvait faire avec son fils adulte qui se retrouve sans cesse dans des relations avec des femmes qui lui manquent de respect. Il allait la voir pour se plaindre de la situation, elle lui proposait des solutions, puis il partait. Il revenait ensuite, plein de remords, mais n’avait suivi aucune de ses suggestions. Elle m’a demandé ce qu’elle devait faire. Je lui ai demandé comment elle avait appris à être en relation dans sa vie. Elle m’a répondu qu’elle avait eu le cœur brisé plusieurs fois et qu’elle faisait à présent de meilleurs choix. Je lui ai demandé ce qui se serait passé si quelqu’un avait essayé de la protéger de l’une de ces relations ou conseillé d’y mettre fin. Elle m’a dit que pour ce qui est d’y mettre fin, elle aurait refusé de suivre ce conseil et probablement plongé de plus belle dans la relation toxique et pour ce qui est de s’en protéger, elle n’aurait peut-être pas appris comment faire de meilleurs choix. Je lui alors demandé ce qu’elle souhaitait pour son fils. Elle a répliqué qu’elle voulait qu’il soit en sécurité, qu’il se sente heureux et compétent dans sa vie. Puis, je lui ai demandé ce qu’elle pensait qu’elle devrait faire pour son fils et elle m’a répondu que ce serait peut-être mieux pour lui si elle ne s’impliquait pas, si elle se contentait de l’écouter avec compassion et lui demandait ce qu’il voulait faire. En d’autres termes, qu’elle s’éloigne de ce cirque, de ce singe et qu’elle lui laisse le soin de comprendre.