Dernièrement, j’ai réfléchi à la façon dont nous (les psychologues, les travailleurs sociaux, etc.) avons été formés pour aider les gens à faire des changements. La plupart d’entre nous n’ont pas été formés pour acquérir les compétences précises permettant de bâtir une relation thérapeutique solide, malgré le fait qu’elle représente entre 75 et 95 % de l’efficacité de n’importe quelle approche. De plus, on nous a appris à explorer ce qui ne va pas et non les forces, les rêves et les valeurs de la personne. C’est comme si on nous apprenait à commencer par décourager le client, puis à essayer ensuite de l’aider à sortir du trou que nous l’avons aidé à creuser! Selon vous, qu’arriverait-il si au lieu de nous précipiter dans ce qui ne va pas, nous prêtions attention à ce qui est positif dans sa vie et qui il est, si nous explorions ses intérêts, ses valeurs, ses rêves et ce qu’il souhaite pour lui-même en effectuant des reflets simples et complexes, et en offrant une écoute vraiment attentive et une curiosité respectueuse? Que perdrions-nous si nous laissions tomber notre réflexe de redressement ? Que pourrions-nous perdre?